Épisode 1. Marie-Pierre

…il fallait que j’essaye de garder cet enjeu de formation qui est central pour les enfants qui est de garder le lien ensemble, parce qu’à la maternelle on apprend à vivre ensemble, on apprend à partager, on apprend à jouer, on apprend à coopérer, à participer à des projets communs, et là je me demandais vraiment comment je pouvais faire ça avec des enfants qui étaient tout seul à la maison.

Épisode 2. Candela

Ça c’était bien sauf que quand ils nous ont dit qu’on allait avoir le confinement j’étais un peu content. Je pensais on va pouvoir se lever tard le matin, on va pouvoir rester toute la journée en pyjama, … mais en fait on se levait à la même heure. C’est comme si on allait à l’école sauf qu’on le faisait à la maison.

Épisode 3. Pauline

Pendant le premier confinement avec ma sœur, on a pris un rythme quotidien qui était très agréable. On se réveillait tranquillement, on faisait ce qu’on avait à faire, on mangeait à midi toutes les deux ensemble. Le soir on regardait un épisode. On se faisait des séances de muscu certains jours. On avait créé notre vie dans son studio. C’était très très agréable.

Épisode 4. Macéo

Je suis content qu’on ne puisse plus se faire la bise, parce qu’à des moments j’ai la flemme.

Épisode 5. Violeta

C’est vrai que dans le milieu médical on était assez perdu entre guillemets ça a été vraiment inattendu, que ça a évolué hyper vite qu’on avait pas le tempos de s’adapter qu’il fallait déjà pas le temps de s’adapter qu’il fallait déjà changer […] Le premier confinement a été tout un travail de construction et de réadaptation et en continue beaucoup de stress même si à l’hôpital de Saint Girons on n’a pas été débordé comme dans d’autres hôpitaux dans le monde.

Épisode 6. Maud

Ce temps c’est un temps d’introspection finalement pour tout le monde il y en a pour qui c’est moins habituel moi je vis seule j’ai l’habitude de la solitude ca ne me pose pas de problème mais la ca commence à devenir… et au bout d’un moment tu te rends compte que ta besoin des autres !

Épisode 7. Mélanie

On ne s’est pas senti libre alors qu’on avait de la liberté par rapport aux villes. On avait de la liberté mais on n’avait pas envie de la prendre, on se sentait rétréci, fermé à quelque chose qu’on n’arrive pas à distinguer, à mettre un adjectif dessus, un mot pour expliquer. On perd de l‘esthétique. Tout devient lourd, pesant. Tout est retresi, confiné, fermé.